24.8.06

Probleme affichage du blog ?

Apparemment, pour certains, mon blog ne s'afficherait pas correctement : il serait tronqué, il manquerait des articles.
Chez moi, ça passe. Au travail, j'ai essayé et ça ne fonctionne pas correctement. Pourquoi, mystère.

Si vous constatez les mêmes problemes, merci de me laisser un commentaire pour me décrire le probleme d'affichage, le nom de votre navigateur, votre configuration d'ordi.
J'espère y comprendre quelque chose ensuite !!

23.8.06

Flux rss

Le flux rss du blog ne fonctionnait plus. Je viens de m'en apercevoir et de corriger cela.

Devoirs de vacances

Il y a quelques temps, j'ai la chance de croiser sur le net Hirek, que je connais malheureusement assez peu, mais dont j'apprécie depuis longtemps déjà le journal.
En vrai artiste, Hirek me parle de ma valse-hésitation sur l'écriture. Et me propose un thème, un départ de scénario. Quelque chose de beau et touchant.

Mais voilà, notre conversation date de quelques semaines, l'heure tourne et que je n'ai toujours pas rendu ma copie.
Malgré tout, sa "commande" tourne encore et toujours dans ma tête. C'est bizarre cette sensation. Disons que j'ai besoin de faire mien le scénario pour pouvoir en faire quelque chose, me l'approprier d'abord, trouver ce que je vais pouvoir y mettre de moi.
Parce qu'au fond, dans chaque histoire fictive, c'est toujours de soi qu'on parle, sous une forme ou une autre.
Et là, je sens bien que si je veux raconter quelque chose, et surtout, avant tout, y faire passer de l'émotion, il faut que je trouve quelque chose de personnel à raccrocher à cette histoire. Chercher tout au fond de moi.
C'est l'Actor's Studio de l'écriture !

Non, je voulais juste en parler ici parce que, même si je n'ai rien écris, souvent en ce moment, dans la journée, je repense à l'histoire d'Hirek. Je cherche "un angle d'attaque". Avant tout une tonalité. Une émotion particulière à transcrire.
C'est étrange cette histoire d'émotion, je ne sais pas si c'est la même chose pour Hirek dans son art à lui, mais j'ai besoin de ressentir l'émotion cachée au fond pour m'approprier le texte à venir.
Quand j'écrivais des poèmes, c'était avant tout pour y faire passer une émotion. Pas essentiellement pour ce que j'y disais strictement, pas pour la forme du poème ou sa construction non plus.
Ca pouvait ressembler à un sonnet, avoir tel type de rimes ou autres, ce n'était pas ça pour moi le plus important.Non. Un jour, ou un autre, je regardai un film, entendait une conversation, lisait un livre, et ressentait alors une forme particulière d'émotion que je jugais intéressante.
Par exemple, l'héroïne qui se fait plaquer par son amoureux avec qui tout se passait mal mais dont elle était amoureuse et qui ressent, quand il s'en va, en même temps de la joie, du soulagement, mais aussi de la tristesse, de la colère de n'avoir rien pu faire pour changer le cours des choses. Je trouvais le mélange intéressant : c'est cette émotion là à ce moment là qui m'intéressait.
Et ensuite, j'essayais dans un poème de la faire ressortir, sous d'autres mots, d'autres histoires, plus personnelles.

Et bien, pour l'écriture, c'est pareil. Je parlais d'angle d'attaque, mais je dois d'abord ressentir. J'ai cette idée, cette trame donnée par Hirek, mais c'est comme si je devais chercher quelle émotion elle me déclenche, et quelle émotion je veux faire partager en l'écrivant. C'est ça mon angle d'attaque, mon point de départ. Une fois que j'aurai ça, je crois que l'écriture, l'histoire elle meme posera beaucoup moins de soucis.

Alors voilà, j'ai cette histoire qui tourne dans ma tête, passe et repasse. Et j'espère qu'à un moment, quelque chose en sortira.

22.8.06

Compte rendu de Week end

Bonnes résolutions : repris le jogging depuis ce week end.
Pour une reprise, ça va finalement, j'ai pu courir 20 mn sans trop d'efforts, alors que cela fait des années que j'avais tout arrêté. Donc, j'étais plutôt content que mes performances n'aient pas chuté vertigineusement.
Quant au lendemain matin, aucune courbature, miracle !
Du coup, il ne faut pas en rester là et essayer de se trouver un ou deux créneaux hebdomadaire.
Mais c'est agréable ce petit break. Lecteur mp3 sur les oreilles, coupé de tout, juste avec le rythme de la musique et celui des foulées. Un vrai et agréable break.
Le sport est une des meilleures thérapies contre le stress. Pas mal d'articles scientifiques ont validés ça, mais sur mon expérience personnelle à moi-tout-seul, basée sur un effectif pléthorique de UN sujet (mais quel sujet!), je dois dire que c'est amplement vérifié.

Continue à zapper de Lost à Desperate Housewifes. Ai réussi à trouver les séries sur le net.
Du coup, pour Lost, je suis en avance de quelques épisodes sur la diffusion de TF1. Et pour Desperate Housewifes, j'ai pu enchaîner la saison 1 avec la saison 2.
Je ne suis pas fanatique de séries habituellement, mais ces deux là me font passer de bons moments. Alors, quelques fois le soir, on se promet de regarder "un seul épisode parce qu'il est un peu tard", et puis on enchaîne l'air de rien sur un deuxième "parce que non, on peut pas arrêter sur un suspens comme ça !" et quelques fois un troisième dans la foulée, ce qui nous mène vers minuit passé et promet une tête d'ahuri le lendemain au réveil.

Ai encore fait preuve dimanche de mon incapacité complète à nouer le dialogue lorsque je suis immergé dans un groupe d'inconnus. Invité à une petite fête où je ne connaissais que nos hôtes mais où une quinzaine d'autres personnes inconnues étaient invitées.
Certains ont réussi à table à monopoliser un peu la parole, établir des liens, moi pas. Ce n'est pas que je ne voulais pas, la plupart avaient l'air sympathiques, mais noyé dans un trop grand groupe de parfaits inconnus, je n'arrive pas à trouver l'ébauche d'un sujet de conversation, d'une relance, d'une petite remarque sympa. C'est le blanc total dans ma tête.
Du coup, ai fini par me réfugier dans la pièce d'à coté en fin de journée pour officiellement "jeter un oeil sur les enfants", mais aussi parce que j'en avais marre de mon incompétence à nouer le contact, que ça me mettait de plus en plus mal à l'aise de me voir aussi nul dans la relation, alors j'ai préféré trouver un pretexte pour couper court, plutôt que de passer pour le parfait bénêt ou le fier de service (je ne sais pas quelle serait d'ailleurs la meilleure hypothèse).

17.8.06

Nouvelle

Matin brun, une nouvelle de F.Pavloff
Très courte à lire.
A diffuser largemment, car on n'est jamais à l'abri, malheureusement.

Le PDF a télécharger ici

14.8.06

Goujat

Extrait (reçu d'un ami bloggueur) :
(...)"Et toi, as tu bougé ton PC et t'es tu mis à l'écriture ?"(...)

D'abord Môssieur, je n'ai pas un PC, mais un Mac (mettez un M majuscule, faites sonner les cloches et tourner les étoiles autour du mot. Si vous êtes inspirés, chanter un Alléluia sera du meilleur effet).
Un Mac n'est pas un pc. C'est autrement mieux. (1)
Donc, demandez moi si j'ai bougé mon Mac. Mon ordinateur, à la rigueur. Mais pas plus.
Je suis très succeptible. (2)
(non c'est vrai que je suis très mac-addict, mais je vous en ferai la promo un autre jour).


Sur ce, chers amis PCistes, n'oubliez pas de passer un petit coup d'antivirus et de faire un control-Alt-Suppr avant de passer à la suite (zut, j'avais dit : un autre jour)

(1) -c'est ce que disent tous les possesseurs de Mac pour trouver de bonnes raisons d'avoir payé si cher leur ordi
(2) -ca me donne une bonne raison de m'offusquer et de ne pas répondre à la deuxième partie de la phrase. Ouf

Solitude et Internet

Je me retrouve presque seul au travail. Drôle d'impression que ces couloirs déserts, ce silence.
D'habitude, tout grouille ici, de monde et de bruits.
Enfin, si je veux du bruit, je n'ai qu'à changer d'étage : chez nous, il y a toujours un service d'ouvert en permanence.
C'est simplement celui où je travaille où quasi-tout le monde fait le pont. Sur une trentaine de personnes, on se retrouve ...trois.
Et aucune personne de l'extérieur non plus (alors qu'il y a plus d'une centaine de passages habituellement). De toute façon, la chef a fermé les portes, donc les visiteurs ne risquent pas d'arriver...

Bref, me voilà quasi seul. Avec quasi pas de boulot : tout dans mon bureau est à jour, et vu le silence d'aujourd'hui et l'activité du service aujourd'hui, ça devrait durer.
On se demande bien ce que je fais là, hein. C'est facile : La permanence du Service Publique !
Et oui, au cas où... Un coup de fil...Quelque chose d'extrêmement urgent qui tombe...

Du coup je classe, je range, je trie. Passionnant (enfin, il faut bien le faire quand même).

Heureusement que mon fidèle compagnon l'ordinateur est avec moi. Merci fidèle compagnon. Ca me permet de mettre mon blog à jour.
J'ai eu peur la semaine dernière : je n'arrivais plus à y accéder. Et comme notre service informatique se met à bloquer de plus en plus de sites sur le net, j'ai eu peur qu'ils aient bloquer blogger aussi. Non ça remarche aujourd'hui.
D'ailleurs le blocage est assez ...Surprenant.

Le service informatique dresse des listes de sites internet "permis" et "pas permis". Ce qui fait qu'on a quelques fois une belle page qui s'affiche "accès interdit".
- Que je ne puisse pas avoir accès à Cdiscount, ça je comprends.
- Que je ne puisse pas avoir accès au site de la SNCF, c'est plus nébuleux (et quand je vais en congrès je fais comment pour réserver les billets hein ?).
- Les pages persos de Free sont permises, pas celles de Orange (désolé Axel!).
- Je n'ai pas le droit d'aller ni chez Alapage, ni chez Amazon, ni sur la Fnac : pourtant quand je veux commander un ouvrage dans le cadre du travail, il faut que j'indique au service des achats TOUTES les réferences du bouquin: éditeur, numéro isbn... Donc il faut tout aller voir sur le net chez soi et tout noter sur un petit bout de papier. Terrible.
- J'ai le droit de voir la météo, les résultats du loto et les annonces immobilières. C'est terriblement professionel.
- La plupart des sites réalisés par des associations, en rapport direct avec mon activité me sont interdits : des fois que j'entende un autre son de cloche et que j'écoute ce que disent les gens de l'extérieur...
- Je n'ai pas le droit d'aller sur le site de l'UMP. Ni sur celui du Parti Socialiste. Par contre, je peux surfer sur Force Ouvrière, CFDT, etc. Les partis politiques non, les syndicats si. (et on s'étonne qu'il y ait tant de grèves dans la fonction publique, hein)

Bref, c'est souvent ubuesque. Et je ne parle pas des classement.
Car quand un site est interdit, il est assorti d'un classement :"ce site vous est interdit - catégorie Shopping". Je ne sais pas qui classe les sites et comment, mais il ne doit pas être souvent à jeun ce gars là à mon avis.

Bref, tout ça pour dire : quand y'a pas de boulot ici, c'est pas la joie pour surfer !

11.8.06

Du nouveau dans le Radioblog

La Maman et la Putain

J'ai découvert complètement par hasard ce titre un jour sur le net et je me suis pris une grande claque.
Une très grande claque. Pendant quelques minutes, j'ai été incapable de dire si j'aimais ou si je n'aimais pas ce morceau. Mais en tout cas, il me faisait quelque chose. De très fort. Il me mettait très mal à l'aise.
Les mots crus, le thème.
Et puis, ensuite, je me suis simplement dit que c'était un des morceaux les plus tristes qu'il m'ai jamais été donné d'entendre.
Parce que personne n'ose le dire comme ça, mais peut être qu'il y a quelques bonnes vérités dans ce texte et que ce sont elles qui m'ont mis si mal à l'aise.
La vérité est souvent crue...Et là, c'est sans faux semblant qu'on se prend tout en pleine tête.
Depuis, c'est régulièrement que je réécoute ce morceau.

Tiré de l'album de Diabologum.
La bande son est extraite du film du même nom "La maman et la putain" (que je n'ai jamais vu).


Sanvean

Un morceau de Lisa Gerrard, égérie du groupe Dead Can Dance.
J'aime beaucoup sa voix. Je ne sais pas si c'est une grande voix, mais elle a un timbre, une expression qui me touche.
Ce morceau, ses alternances d'intensité, le vibrato de L.Gerrard, son timbre qui hésite en classique et ethnique, voilà, ça m'émeut.
Le jour où je serai enterré, je ferai mettre ce morceau. Au moins, je serai sur que tout le monde pleurera (non mais!), et tant pis si c'est pour la musique et pas pour moi.
Quant à celui qui s'aviserait de remplacer Sanvean par La compagnie Créole le jour de mes funérailles, je lui promets de venir le hanter longtemps.

Tout ça dans le Radioblog, dans la colonne de droite.
La touche "Pop Up" permet de détacher le lecteur et de continuer à surfer en musique.

9.8.06

Je sais/je ne sais pas

Je ne sais pas bricoler, c'est même un sujet de plaisanterie autour de moi

Je ne sais pas parler de moi. Je trouve le thème très ennuyeux (et je ne le défends pas bien!)

Je ne sais pas faire la conversation : mettez moi dans un groupe d'inconnu, vous pouvez être surs que je reste muet.

Je ne sais pas m'enthousiasmer pour le football : ce n'est pas que je déteste, simplement je n'y ai aucun intéret. Le pire calvaire c'était pour moi les cycles football en sport au collège : trois mois à faire du foot. Je faisais tout mon possible pour éviter la balle, pathétique !

Je ne sais pas me sortir des situations de conflit : ça me bloque, ca m'angoisse, je n'ai rien à dire de bon à ce moment là (probablement un effet des conflits de mes parents quand j'étais petit)


Je ne sais pas jouer d'un instrument de musique : un très grand regret. Il n'est pas trop tard, certes, mais c'est plus facile de commencer enfant. J'en garde une grande rancune à ma mère, qui, absolumment pas passionnée de musique, n'a jamais donné suite à cette envie. Un jour, peut être...

Je ne sais pas avoir l'air sur de moi, même quand j'y suis. C'est dire.

Je ne sais pas gérer mon argent. Sans être à découvert systématique, j'avoue que je fais trop d'achats inutile juste parce que ça me fait plaisir sur le moment. Et contrairement à beaucoup d'hommes, j'aime bien faire les magasins (sauf pour les fringues où je m'agace au bout de 10mn)

Je ne sais pas aller à la Fnac sans rien acheter. Mais ça va avec le point précédent.

Je ne sais pas chanter. Quoi que je chante, c'est faux. Systématiquement. J'ai pourtant une oreille musicale pas trop mauvaise à l'écoute, mais avec ma voix, je ne peux rien faire de bon. C'est un très très grand regret, j'adore chanter !! Dans ma voiture, quand j'écoute une chanson qui me plaît.. Mais les gros yeux de mon entourage me ramènent vite à la dure réalité de ma voix de casserole.
Ce qui est drole, j'avais trouvé un logiciel qui permettait, en faisant entendre une note donné et en s'enregistrant ensuite chantant sur cette note, de voir si on était dessus au pas : j'étais systématiquement à coté, deux ou trois notes au dessous ou en dessus. Et même en "bossant" un peu avec le logiciel, rien à faire pour corriger.Dur dur.
J'avais entendu un jour une phrase de Jean Marais qui chantait faux aussi apparemment, à qui un professeur de musique avait dit : "ce n'est pas que vous chantez faux... C'est que vous chantez une autre chanson".
Je dois avoir le même problème !

Je ne sais pas montrer mes sentiments. Ce n'est pas de la froideur car je suis très sensible, beaucoup plus qu'on ne l'imagine. Mais je ne sais pas, je n'y arrive pas.

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Je sais plutôt bien faire à manger. Disons que j'ai souvent envie d'essayer de nouvelles choses.

Je sais écouter les gens, du moins je pense. J'aime bien découvrir les autres : paradoxe avec ma timidité légendaire en groupe. Même si je parle peu dans un groupe, j'écoute activement, je ne m'ennuie pas. Mais quelques fois, l'impression que je donne est tout autre... Il faut que je me force donc à parler d'avantage.

Je sais me servir d'un ordinateur. Je ne suis pas un geek, mais quand même, je trouve que je suis bien au dessus de la moyenne en terme de capacités informatiques. Et j'adore passer des heures sur mon ordi à rien faire de précis.

Je sais hausser le ton et faire valoir mes droits (dans un magasin par ex.). C'est même tout nouveau. Disons que ça ne fait que quelques années. A force d'être confronté au boulot à des situations conflictuelles, j'ai appris à me positionner plus fermement, donner de la voix (tout en restant poli). Du coup, je n'ai plus peur de me montrer quand il y a un litige et que je ne suis pas content. Avant, je la fermais et je passais des heures chez moi à ruminer sur ce que j'aurai du/pu dire.

Je sais bien faire l'amour. C'est ce qu'on m'a toujours dit, je n'y peux rien, ... Non en fait, c'était juste pour augmenter mon lectorat féminin. Désolé.

Je sais me contrôler, j'ai une humeur égale. Mais je n'arrive pas à savoir si c'est une qualité ou un défaut...

Je sais être un bon père. Enfin, je le crois. Mais ça va, je garde dans ma tête comment était le mien et ça me fait un anti-modèle très efficace.

Je sais bien danser, c'est ce qu'on me dit (je ne passe pas mon temps à danser devant les miroirs pour vérifier). Mais pas les danses de salon : j'avoue y mettre beaucoup de mauvaise volonté tout de même. Comme je n'aime pas, je ne fais pas l'effort alors que les pas ne semblent pas si difficiles que ça.

Je sais écrire sur n'importe quel sujet n'importe quelle bêtise. Je ferai d'excellentes chroniques dans un quotidien, si je n'étais pas aussi fainéant (la perspective d'un écrit quotidien obligé me rebute d'avance)

Je sais tout ce que je ne sais pas et quelques fois ça me fait peur.

7.8.06

Desperatly seeking me

Je furetais tout à l'heure sur le site de ma ville, à la recherche d'ateliers d'écriture.
Ce n'est pas tant la technique que je cherche (oui je sais, ça fait pas modeste, je m'en explique ensuite), mais surtout l'impulsion.
D'abord, je crois qu'apprendre à écrire sur des thèmes imposées, avec des styles imposées permettra de débloquer quelque chose chez moi, ce petit déclic, le fait de laisser aller les idées et ne plus les retenir. Ecrire dans un carcan imposé a toujours été plus facile pour moi car j'ai moins l'impression de me jeter complètement dans l'inconnu, il y a un cadre. C'est comme si je pouvais dire "eh oh c'est pas tout à fait moi qui parle, hein, ce n'est que le thème qu'on m'a donné".
Et oui, le regard de l'autre me fait toujours peur !
Mais par ex, au collège puis au lycée, les rédactions, dissertations, ne m'ont pas bloqués, car je me sentais protégé par le thème imposé.

Donc un atelier me permettra, surement, sous couvert d'un thème, d'avoir une écriture tout de même un plus libérée, plus fluide.
Et puis m'apprendra à supporter le regard et le jugement de l'autre, qui me bloquent encore de trop.

Je reviens deux secondes à ce que je disais plus haut (que ce n'est pas la technique que je cherche) : ce n'est pas que je suis imbu de moi même, j'ai encore bcp à apprendre sur les techniques d'écriture et le style, c'est sur. Mais ce n'est pas ça le gros probleme, c'est réellement l'impulsion que je n'arrive pas à trouver.

Comme je l'ai déjà dit, j'ai presque le problème inverse de bcp de gens : la plupart ont une histoire, une idée et peinent pour l'écrire, car écrire n'est pas naturel, ou pas aisé pour eux.
Moi c'est l'inverse : j'ai toujours passé ma vie à écrire, des bouts de trucs ou de machins, sérieux, poétiques, rigolos, des poémes, des histoires, des bouts de romans, des bouts de prose : écrire ça va. C'est qqchose que j'ai profondemment en moi.
La grande question pour moi, c'est : j'ai besoin d'écrire, mais écrire quoi.
Parce que écrire c'est se dévoiler un peu et je bloque toujours là dessus.

Voilà la fin de mes réflexions (très pénibles parce que tournant en rond). Mais bon, c'est mon blog, et ça me fait du bien de mettre mes coupages de cheveux en quatre par écrit.

Sinon, ce matin, reprise du boulot. Bizarrement, très heureux d'y être, assez motivé, me suis levé de bonne humeur.
C'est dans ces jours là bien entendu que je suis meilleur à ce que je fais, et je le ressens réellement.
Je dois être à 20% des mes capacités les jours où je me traîne au boulot... C'est terrible quand même.