31.3.05

VIVERE MEMENTO

(Souviens toi de vivre)




Le temps passe vite...
Je me rappelle ma grand-mère qui me disait cette phrase, à laquelle je souriais un peu bêtement à l'époque, ne comprenant pas ce qu'il y avait à répondre.
Le temps passe vite, profite en tant que tu es jeune ! disait elle.
Et moi je comprenais ça comme une critique aigrie d'une vieille dame quant à mon âge.
Alors qu'elle me mettait juste en garde.

C'est récent cette sensation du temps qui passe. Cette sensation que le temps qui reste finalement est court. 6 ans avant d'avoir quarante ans. Et toutes les choses que je n'ai pas encore faites tournent dans ma tête : pas de maison, pas de mariage, pas d'évolution fantastique dans mon travail.
Et au fond la petite voix qui dit “depêche toi, depêche toi, il n'y a plus beaucoup de temps”.
Dans 10 ans, mon fils sera adolescent. 10 ans c'est court non ? Il y a 10 ans j'allais commencer à travailler et ça me semble tout près...
J'ai vraiment l'impression d'être un vieux con avec ce genre de pensées. Mais j'avoue que c'est dans ma tête de plus en plus fort. Ce sentiment d'urgence.

Je comprends aussi pourquoi beaucoup d'écrivains ou scientifiques célèbres ont commencé à faire des choses intéressantes après 40 ans. Avant, on se dit qu'on a le temps. Et puis, le sentiment d'urgence se réveille, vous taraude. Et je comprends qu'alors on ai envie d'écrire, de faire, de réaliser, vite, vite, vite.
Moi aussi, cela fait des années que j'aimerai me mettre à écrire. Je sais que j'en suis capable. Je sais que j'ai trouvé mon style (sans prétention, mais avant tout, je crois, dans un livre, il faut arriver à entendre la petite voix qui essaie de parler... Et je crois l'avoir trouvé assez en moi pour la mettre en mots). Je sais, je sens que le moment arrive. Et l'âge passant, je ressens de plus en plus fort le besoin de le faire “avant qu'il ne soit trop tard”.

Bizarre quand même; toutes ces choses qu'on nous disait quand on était petits, qu'on ne comprenait pas. Ou bien qu'on comprenait autrement, mais sans vraiment en saisir la réalité.
“Le temps passe vite, profite en tant que tu es jeune” , ça je comprends maintenant.

Ca me rappelle une chanson de Linda Lemay, “Dans mon jeune temps” :

Dans mon jeune temps, j'croyais qu'l'amour
C'était gratuit et pour toujours
Et j'trouvais pas ça important
De dire “je t'aime” à mes parents(...)
Dans mon jeune temps, je voyais pas
Tout c'qu'on faisait pour me faire plaisir
J'croyais qu'le plaisir était là
Et qu'il suffisait d'se servir(...)
Dans mon jeune temps, j'croyais qu'la vie
C'était très long, mais j'ai grandi
Et voilà que j'ai l'impression
De manquer d'jours et de saisons
Voilà que j'parle comme les vieux
Avec des larmes dans les yeux
De mon mariage, de ma carrière
Et de tout c'que j'ai pas pu faire(...)

Oui, c'est bien ce que je ressens là. Le voir dans une chanson, d'un côté, c'est rassurant, se dire que c'est quelque chose d'universel et de partagé.
Oui, j'ai l'impression de manquer de temps. Oui j'ai maintenant envie de m'assoir deux minutes près de mes enfants, même si le timing est serré, juste pour passer deux minutes près d'eux..
Oui, je comprends maintenant ceux qui disaient que le bonheur c'est aussi profiter des choses simples, savoir s'émerveiller d'une belle fleur, d'un coucher de soleil ou d'un bon petit plat...
Ca fait vieux con, ouais, mais je m'en fiche. Pis, je vais bien finir par en devenir un, non ?


VIVERE MEMENTO !

30.3.05

Mon bureau



Mon bureau est un modèle de rangement. Ceci est du à une prédisposition innée, héritée de mes ancètres du néolithique.
Et oui, à l'époque, ça n'existait pas les classeurs, les dossiers, les étagères. Il fallait bien innover.
Cette méthode de rangement s'appelle le "j'fous-tout-en-vrac".
C'est une méthode de rangement très rapide.
Le désarchivage est par contre un peu plus long...

28.3.05

Peur



J'ai l'impression d'avoir grandi.
Je l'ai dit un peu dans le post précédent, mais cette pensée m'accompagne depuis quelques semaines.
Comme si j'étais vraiment devenu un homme, maintenant, à 34 ans... Bizarre. Quand je me retourne, finalement, ce qui reste, de toute ces années, c'est la peur. La peur partout. La peur tout le temps.
C'est difficile à expliquer ça, cette sensation tenaillée au ventre, aux trippes. Cette sensation qu'on y arrivera pas, que quelque chose va mal se passer
La peur toujours là ...

Quand je repense, je me dis que, étant petits, on a été élevés tout seuls avec ma soeur et ma mère. Mon père était parti quasi du jour au lendemain. Ma mère s'est retrouvée sans ressource, sans rien, dans une région qu'elle ne connaissait pas.
Elle a retrouvé du boulot, trimer à faire des ménages... Cette peur, oui, je l'ai souvent senti étant jeune. Je crois que ma mère me l'a filé très tôt.
Pendant tout cette partie de sa vie, ma mère a du avoir la trouille. La trouille de ne pas avoir assez pour nous nourrir. La trouille de ce qui pourrait se passer s'il elle n'était plus là .
Je crois qu'on a senti tout ça. Très fort. Je crois par tous les pores de notre peau.
Et moi, je ressentais très fort la peur de ne plus avoir ma mère, de devoir devenir "le chef" de famille, cette pression implicite. Je me souviens de soirées entières à avoir peur car ma mère rentrait plus tard du travail, à la guettait derrière la fenêtre, penser à l'accident, pleurer presque....
Et puis aussi peut être la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de ne pas savoir soulager la douleur de ma mère...

La peur m'a accompagné lontgtemps. Et cette peur qui avait trouvé refuge en moi a profité d'être là pour rejaillir sur tout par la suite.
L'adolescence, surtout. Peur d'aller vers les autres, peur de nouer contact, peur, peur, peur...

Je ne sais pas bizarrement comment je l'ai laissé tomber. Disons que je lui ai appris à se taire plutot. Elle est toujours là . Je le sais, je sens cette sensation familière de tressaillement dans l'estomac : l'angoisse ! Mais j'arrive à contrôler d'avantage et à raisonner avec mon cerveau plutôt qu'avec la peur.
Elle qui a conditionné mes choix et m'a pousser à fuir à maintes occasions (bizarre tiens, comme mon père...), maintenant je sais faire la sourde oreille à ses suggestions.

J'ai grandi. Pas complètement. Je pense que j'ai encore de belles choses à apprendre.

Mais ce sera le sujet d'un autre post...

23.3.05

Faites pas chier, merde



Ouais bon, je sais. Le noir me boudine un peu, mais je suis pas trop mal sur cette photo quand même non ?
Pis, arrêtez de rire, franchement, ça devient limite vexant.
Non je ne suis pas qu'un paquet de muscle, j'ai aussi un cerveau et un chti coeur, madame. Alors hein franchement, stop.

Quoi c'est pas moi ?
Alors là faut arrêtez un peu avec cette hypocrisie. C'est presque moi. A 50 kilos près quoi (en moins pour moi). Moi aussi j'ai du muscle, hein. Comment je tapperai sur ce clavier sinon hein ? Comment je pourrais soulever (gnffff ...Gnnnnnffffff ....Ayé!) cette satanée souris, non mais ?

Bon, tout ça pour dire quoi hein ?
Ah oui, le thème. Y'avait un thème à cette entrée au fait ? (mes notes, où sont mes notes .... Putain ,j'aime pas les directs, ca me stresse moi).

Ah oui.
Donc.
Hmmm hmmm...

Le thème c'était "Faites pas chier, merde".
Magnifique, le titre, je vous l'accorde. D'ailleurs j'ai eu le prix de poésie au concours intervillage de la foire au Boudin de Triffouillis. C'est pour dire quand même.

En fait, ce que je voulais dire, c'est que je m'apercois qu'en vieillissant, je prends de l'assurance. Constat banal, en fait, c'est un lieu commun que j'entend un peu partout et fréquemment. Sauf que maintenant il se vérifie pour moi.

Je me souviens qu'ado, j'étais déjà un peu timide,mais surtout, complètement bloqué, tétanisé, quand il s'agissait de faire entendre mon opinion devant quelqu'un. Dès que pouvait surgir l'ombre d'un possible conflit quelqu'il soit, je me terrais, je ne disais rien. La possibilité d'un conflit me tétanisait ce qui fait que jamais je ne m'opposais, ne me faisais entendre, ne la ramenait en bref.

Il m'a fallut beaucoup de temps pour en sortir. Et maintenant, en fait depuis quelques mois, je prends conscience du chemin parcouru.
C'est un tout petit évenement qui a précipité cette prise de conscience.

En fait, au travail, j'ai recu un couple et la "conversation" a vite virée sur le règlement de compte en monsieur et madame. Completement incontrôlables l'un et l'autre, infantiles, cherchant absolumment un témoin (bingo, c'est moi) pour leur règlement de compte.
Et pour dégénérer, ça a dégénéré. Sans violence physique, mais les mots fusaient, le ton montait, entrecoupées de pleurs, et de re-cris, hurlement, menaces, etc, etc...
Je pense que la moitié du service a du entendre le truc, malgré la porte fermée.
Et j'avais beau essayé de recadrer en leur repointant le thème de leur visite (non je vous assure, je ne suis pas arbitre de catch conjugal, svp, peux t on revenir au suj... ah non...), ça ne marchait pas.

Bref. Tout ça pour dire que je n'ai même pas eu peur. Bizarrement. Enfin je veux dire, bizarrement avec le recul. Ca hurlait, ca aurait pu dégénérer dans la violence physique, j'aurai pu être pris à parti n'importe quand. Je n'ai même pas eu peur du tout. Je suis intervenu, même très sechement pour les recadrer, j'ai même haussé très fort le ton pour rappeler que ce n'était pas le lieu. Pas eu peur. Du tout.

Ca m'étonne très fort de moi. Moi qui me liquéfiait devant toute montée de ton. Là, rien. Et j'intervenais même pour aplanir les choses...

Ce qui m'a fait prendre conscience, c'est surtout la tête de mes collègues quand je suis sorti du bureau "Ca va ? ", "T'as rien", "Oh si je les avais eu, je sais pas comment j'aurai fait".
Je me suis dit "saperlipopette de sapristi" (en fait, je me suis dit "merde", mais je vous rappelle que je suis grand prix littéraire de poésie quand même), donc je me suis dit "zut, ben oui, t'as bien gérer le truc dis donc.".
Et du coup, devant l'insistance de mes collègues sur combien-c-'était-dangereux-d'avoir-gérer-tout-seul-et-t'aurais-du-appeler-de-l'aide, je me suis mis à avoir eu peur...de ne pas avoir eu peur.
Genre, mais qu'est ce qu'est m'est arrivé là ?

Ben rien.
J'ai grandi.
Comme ça d'un coup, ok c'est bizarre. Mais je crois que c'est simplement ça.
J'ai pris de l'assurance, et en y repensant, oui ces dernières années, j'ose dire un mot à la mémé qui me passe devant dans la file de supermarché la tête haute genre"je suis vieille alors je te demande pas l'autorisation", et même avec de l'humour puisque je lui avais dit "vous savez, madame, vous m'auriez demandé, je vous aurai laissé passé aussi et vous auriez même eu un sourire". Sourire crispée de la vieille dame. Merde, le jeune con a de l'humour aussi. Tout se perd, ma brave Simone, tout se perd.
J'ose tenir tête à la directrice de l'école de mon fils alors que l'an passé, tétanisé par les possibles "représailles" de celle ci sur mon pauvre enfant, je m'étais écrasé.
J'ose faire un scandale au téléphone au service après vente d'une grande chaine d'électroménager que je ne nommerai pas et qui ne mérite pas son Contrat de Confiance.
(Alors qu'il y a qq années, il aurait été impossible d'additionner ces deux facteurs stressogènes : 1- tenir tête et 2- parler au téléphone).

Bref.
Il a suffit de ce mini évenement au travail pour que je prenne un peu de recul et que me dise que oui, j'avais quand meme pas mal changé. En bien. Enfin, en mieux. Je suis pas parfait encore, y'a du boulot pour les 3 512 prochaines années.
Mais en mieux, certes.
Je trouve que je suis plus affirmé, que je défend mieux mes opinions. Plus sur de moi. Mais sans devenir imbu ou autre.
D'ailleurs, j'ai tellement passé mon adolescence et les années d'aprés à douter que je pense être vacciné à vie contre la grosse tête (mais n'est-ce pas immodeste de dire cela au fait ???)

Voilà. C'était le constat du jour.

Ne pas prendre la photo d'intro au premier degré. Non Sylvester, désolé tu n'es pas mon modèle... Pleure pas, allez. Sans rancune ?
Allez, viens. Je t'emmène au café du coin.
C'est ma tournée de Cacolac.

8.3.05

Sad day for a crying girl



Ca m'a fait tout drole samedi... Je n'aime pas voir les gens mal à l'aise et encore moins les mettre mal à l'aise...
Samedi donc,je me rends dans un magasin où je ne vais quasimment jamais. Et en entrant, je vois la caissière effondrée, en larmes, soutenue par des collègues.
Brrr... J'essaie au maximum de ne pas la gêner plus par des regards trop insistants... Mais je culpabilise dans un sens de me sentir impuissant à l'aider (enfin bon, il faut aussi que je me dise que je ne suis pas Mère Thérésa et que je n'ai pas forcemment à porter sur mes épaules toute la misère du monde...).

Bref je fais mon tour dans le magasin et de loin, je vois cette caissière. Et je la reconnais.
C'est une ancienne stagiaire qui a travaillé chez moi il y a plusieurs années. Ouch....
Ca me fout un coup.
Cette fille avait fait des études longues, avait un Bac+4 quand elle bossait avec moi....Et la voilà caissière...

Alors attention. Je ne veux pas dire que le métier de caissière soit honteux ni dévalorisant. C'est un boulot très dur, physiquement et moralement. J'ai plusieurs amies qui l'ont fait à un moment, loin de moi l'idée de porter un jugement de valeur sur un métier.
Mais pour elle, là... Je trouve ça triste. 4 années d'études post bac pour être caissière ici... Et en plus, je la vois le jour où elle est en larmes...Brrr... C'est glauque quand meme tout ça.

Je finis mon tour. Je chercher ce que je peux bien lui dire.... Rien de négatif surtout quand à son boulot actuel... Mais quoi ???
J'arrive en caisse. Je lui fait un grand sourire et dis "bonjour" de la facon la plus amicale que je peux, tout en faisant gaffe de ne pas y mettre de pitié non plus (l'exercice est délicat).

Elle me regarde, de facon appuyée : "Vous payez par chèque, par carte ?".

"Vous" ?
Ok.
Je comprends.
Je comprends le regard.
On fait comme si on se connait pas.
Pour éviter de parler de là où elle en est. Pour éviter de parler des larmes que j'ai vu en arrivant.
On fait comme si...
Ok.

Je respecte sa pudeur.
Mais pourquoi je me sens si mal en sortant de ce magasin ?....

2.3.05

Becoming a star

journalists.crush.500

Hier, surprise. Bien confortablement installé à mon bureau, et en train d'expliquer à une jeune stagiaire (attention hein, pas de dérives à la Bill Clinton, d'ailleurs, pas de cigares dans mon bureau). Donc, disais-je, en train d'expliquer à une jeune stagiaire le combien-il-est-intéressant-mon-boulot, le téléphone sonne. Ma secretaire. Un journaliste veut me parler.
Un quoi ?
Hein ?
Ca y est. La presse est au courant. Oui. J'avoue tout. C'est vrai.
J'ai volé ce bonbon à la boulangerie quand j'avais cinq ans, monsieur le juge. J'avoue. Oui. Lapidez moi à coups de carambars que j'expie ce crime...

Bon, bref. Je prends le coup de fil.
Journal local. Le type veut venir me voir que je lui explique ce que je fais en détail et comment je travaille.
Je lui cherche plein d'excuses pour dire que je ne suis pas le mieux placé pour répondre...
Lui me trouve plein d'excuses pour me dire que si.
S'est vachement bien documenté avant le gars. Sait exactement quel est mon rôle, avec qui je travaille. Donc il a des arguments... Je m'entends dire "oui".... Je regrette aussitot.

J'ai horreur de me mettre en avant. Pas envie des projos sur moi, pas envie d'être désigné... Bref. Il vient le lendemain..Arghhh. Panique à bord.
Du coup, j'assure un peu moins devant la stagiaire à jouer mon role de mec sur de lui et de son boulot. Tant pis.

Le soir, chez moi, je me jette sur les bouquins pour me remettre en tête des choses que j'aurai pu oublier... Gros stress.

Finalement, en fait, ca s'est plutot bien passé. Type sympa, qui met à l'aise. Tres renseigné déjà, du coup interview plus facile. Il a insisté pour la photo, j'ai insisté pour dire "non". Encore une fois il a eu gain de cause (je suis faible).
Ma mère (qui n'est pas juive) va se transformer pour le coup en mère juive pour une semaine et je la vois d'ici aller montrer le journal à ses copines et voisines en montrant son fils-qu'il-est-passé-dans -le-journal.
Du coup, le peu de gens de mon entourage (tout le monde lit ce foutu quotidien autour de moi) qui pouvaient ne pas être au courant vont l'être par ma mère qui va se transformer illico en service de presse. Je le sens d'avance.

Tout ce que j'espère c'est que le journaliste retranscrive bien ce que j'ai dit. Je sais que je n'ai pas dit de conneries. Mais j'ai un peu peur qu'il sorte une ou deux phrases du contexte (c'est déjà arrivé à un collègue) et que le sens soit modifié... On verra bien.
Mon chef de service est pressé de voir l'article m'a-t-il dit. Ouais... Je suis surtout pressé qu'on en finisse avec tout ça.
Après l'épreuve de l'interview, ca va être l'épreuve des 102 000 coups de fils à la maison (je t'ai vu dans le journal tu sais !), des 205 000 remarques des collègues, des 352 554 envois par la poste de l'article en question par tata/tonton/belle-soeur des fois que je l'ai raté, des 758 251 remarques des gens que je vais recevoir au boulot (ah c'est vous qui êtiez dans le journal).

Je le sais car il y a quelques années déjà, pour un TOUT PETIT entrefilet sur moi, j'en ai entendu parler longtemps...Et là, c'est carrement l'article complet...Arghhhhhhh.....
Et je l'ai dit : j'ai horreur d'être mis en avant.
Appelez ça timidité ou connerie, je sais pas, mais je deteste ça. Toujours le sentiment de l'immérité, et toujours cette impression de me sentir un peu con devant les compliments ou les remarques gentilles. Je sais pas quoi répondre.

Enfin bref. Sachez que dorénavant, ma mère est devenue mon attachée de presse. Toute demande de RDV ultérieur sera à voir avec elle. Merci d'avance

Byyye.