30.7.08

Some piece of poetry


Mes désirs sont désordre dans ma tête et mon coeur,
Mes désirs s'empoisonnent entre l'envie et la peur,
Mes désirs sont des ordres devant qui je m'incline
A mon coeur défendant, pris d'amours assassines.

22.7.08

Problems should be shared



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21.7.08

Pas ce soir

Longtemps j'ai été seul.
Je veux dire, si j'essaie de me souvenir de mon enfance. Je revois un garçon solitaire, jouant dans un coin de la cour de récré. J'avais des copains oui, mais je me souviens quand même d'une certaine solitude.

Longtemps je me suis senti différent.
Sans mettre le mot dessus, sans savoir exactement pourquoi. Mais je me sentais en décalage avec les ados de mon âge. Je me posais tout un tas de questions sur moi et le monde quand eux avaient plutôt envie de vivre à fond.
Je me sentais à part, j'avais l'impression qu'on me mettait à part.

Longtemps j'ai eu peur.
De tout. De rien. Toujours.
Je suis resté un vrai handicapé sentimental longtemps tellement la rencontre, le partage et l'intimité me faisaient peur. Ne pas être à la hauteur. Ne pas m'aimer et ne pas comprendre que quelqu'un puisse le faire.

Maintenant j'ai grandi. Maintenant j'ai compris et vécu d'autres choses.
Mais c'est fou comme les sentiments anciens sont tenaces et collent à la peau. Il suffit d'une fatigue, d'une baisse de morale passagère pour que tout remonte. Pas les souvenirs, non, juste les émotions.
Cette sensation d'être seul, différent, ces peurs... Elles n'attendent que ça pour ressurgir sans prévenir. Et c'est tellement enfoui, tellement anciens que je ne sais pas lutter contre elles.

C'est fou comme souvent je me sens perdu au milieu des autres... J'ai l'impression d'être dans un film au ralenti au milieu d'autres qui sont en accéléré. Comme si on passait autour de moi sans me voir. Comme si les autres et le monde s'éloignaient de moi.
Quand le moral est en baisse, je me sens tout seul. Vraiment seul. Alors que j'ai du monde autour de moi. Mais c'est comme si mon champ de conscience se restreignait petit à petit pour ne plus porter que sur une chose : un immense sentiment de solitude.

Je ressasse toujours les mêmes choses sur ce blog. Je ne l'ouvre plus que lorsque le moral est bas...
C'est devenu l'exutoire des pensées les plus déprimantes. Ca ne me résume pas, heureusement. Mais c'est aussi moi.
Un moi que peu connaissent et un moi que je tais.

Parlez de moi à ceux qui me connaissent. On vous décrira un type plutôt sympa, blagueur et d'humeur toujours égale.
C'est aussi moi.
Mais pas toujours.

Pas ce soir.