Cholestérol Days
Ca y est, ça recommence. C'est surement un peu bateau de parler des repas de fêtes, mais je sature déjà rien qu'à l'idée de recommencer à me gaver comme ça a été le cas à Noël. Pitié. Est-ce bien raisonnable hein ? Non !
Le repas du réveillon du nouvel an arrive à grand pas. Et qu'est ce que je n'ai pas envie d'y aller...Aie aie aie... C'est mon côté sauvage qui reprend le dessus.
En fait, nous devions faire un réveillon très calme, moi et ma compagne et un couple d'amis (que nous voyons très peu malheureusement). Ca aurait été finalement sympa, un petit repas comme ça. J'étais très content à l'idée de les voir.
Mais voilà, l'amie en question nous apprend maintenant qu'elle invite finalement un autre couple d'amis (que j'apprécie moyennement). Et par dessus le marché, nous apprend maintenant aussi que le repas ne se fera plus chez eux, mais chez ce couple d'amis "surprise" car ils ne peuvent se déplacer because leurs enfants.
Et en prime exceptionnelle de fin d'année, il y aura là bas d'autres amis à eux que je ne connais absolumment pas.
Et c'est là que mon coté "homme des bois" reprend le dessus : je ne veux pas voir tout ce monde là d'un coup....
Un petit repas chaleureux entre amis, yes.
Mais là ça se transforme en une invitation chez des gens que je connais très peu avec d'autres gens que je ne connais pas du tout. Et voilà, dès qu'il commence à y avoir un peu de gens que je connais pas, je me sens mal à l'aise, c'est con. Mais j'ai du mal à faire la conversation, à être à l'aise... En petit comité, ça va. Mais dès qu'il y a un groupe, plus dur.
Et rien que ça, ça me stresse déjà et me donne l'envie de ne pas y aller...
C'est vraiment dommage. Je connais des gens qui sont super contents de rencontrer de nouvelles têtes, discuter de tout et de rien avec des inconnus. Moi j'y arrive pas. Ca me demande une telle énergie et un tel effort que ça me rebute d'emblée... Plus fort que moi.
Ceci dit, je n'ai rien contre rencontrer de nouvelles personnes, mais moi, il faut que ce soit progressivement ! Pas qu'on me mette d'emblée dans un groupe d'inconnus, où là je stresse et me bloque tout de suite.
Alors voilà. Je sais qu'au 31, je vais être mal à l'aise, je vais chercher ce que je vais bien pouvoir dire d'intéressant. Ca me gonfle. D'autant plus que lorsqu'on est entouré de gens "inconnus", la conversation souvent ne s'étale que sur des banalités...
Moi j'aime bien être avec des amis et parler de pleins de choses, perso ou autres, mais très libremment et chaleureusement. Mais dans un groupe d'inconnus, ce n'est plus possible. Alors ce n'est que banalités, politesse, sujets bateaux qui ne fâchent pas...Et ça me gonfle.
Tout comme me gonflent les "stars" de repas, ceux qui monopolisent la conversation, parlent de "moi moi et moi".... Ca m'irrite. Surement d'autant plus que je n'arrive pas à être à l'aise comme ça.
Finalement je suis un vieux ronchon.
Rabat-joie.
Sauvage
Voilà.
Ca fait un paquet de bonnes résolutions à prendre en 2005 pour changer tout ça....
Qui a dit "mission impossible" ?....
Maudits Jouets !
Le Père Noël, cet empaffé de sa race, nique sa mère avec un renne....RAAAAAAHHHHHHH
Ah, tiens. Ca fait du bien.
- excusez l'auteur de ce léger besoin d'explosion. Reprenons le cours normal de notre blog... -
Excusez moi, mais là, franchement ça m'a fait du bien. Non mais c'est vrai quoi. Qu'on nous rabache l'image vieillote du beau noël sous la neige (déjà qu'il neige jamais à Noël ici, alors franchement), avec le père Noël, gros bonhomme rigolard et sympa, des cadeaux pleins sa hotte.
Je t'en foutrai oui !
Moi qui avec une pitié incommensurable, ai voulu offrir à mes enfants adorés leurs cadeaux quelques jours en avance (réflexion parentale, pour ne pas dire prétexte : offrons donc les jouets aujourd'hui sinon ils ne pourront pas en profiter pendant leurs vacances). Voilà j'ai voulu être gentil et bingo.
J'ai offert à ma fille, deux ans, un jouet, un imagier parlant, dont je tairai par pure pitié le fabriquant. Jouet infâme qui marche quand il a le temps, se coince, s'est abîmé en une seule soirée...GRRRR...... Voilà la raison de ma colère envers ce père Noël ! Tout se perd. Ce n'est plus la qualité d'antan. A mon avis, ce ne sont plus des lutins qui fabriquent les jouets, mais de petits thaïlandais qu'il paye à coup de bol de riz, qu'il a dans son igloo. Le père Noël est un exploiteur !!!! A MORTTTTT.
Bref.
Calmons nous.
Tout ça pour dire que je vais ramener ce dit jouet ce matin au marchand (qui affiche dans son sublime magasin “échange en cas de non satisfaction”)... Donc je fais part à la vendeuse de ma “non satisfaction” et lui dit que je veux échanger ce putain de jouet de M... ! Bordel !
(enfin j'y ai mis un peu plus les formes quand même).
Et bien vous me croirez ou non, cette fille de.... Renne, et ben, elle m'a pas cru sur parole. Moue circonspecte. Sourcil relevé. Diantre j'ai la tête du menteur !
Non mais franchement ! Regarde mon ticket, grognasse (zut, encore hein), tu verras pour quelle somme astronomique de jouets j'en ai eu la dernière fois dans ton magasin. Et je viens juste te demander d'échanger UN jouet... Non mais ! Je rêve.
Bref. Elle me croit quand meme pas. (mais comment elle peut croire ou non ? Je dit juste que je ne suis pas satisfait, comme le dit sa pancarte. Et elle veut des preuves en plus...Des preuves de quoi ???? Elle veut des preuves que ce jeu n'est pas le jeu génial marqué sur la boite. A mon avis, la pauvre fille, si elle fait confiance aux publicitaires, elle croit au Père Nöel - tout comme semble l'indiquer d'ailleurs son bonnet rouge de la grosse pitié).
Bref, elle va chercher des piles pour bien comprendre que je ne suis pas satisfait. Et là je ricane. La pauvre pomme, elle essaye de faire marcher le jeu, mais elle s'y prend mal, fait n'importe quoi (pourtant c'est écrit sur la boite : A PARTIR DE DEUX ANS). Du coup, eh eh, bien sur, ca ne marche pas...
Satisfait, je ne lui fait pas remarquer qu'elle a tout fait à l'envers. Et comme elle a l'air passablement énervée de ne pas y arriver, je lui dit juste :
“Vous voyez, même les adultes ont du mal...Alors les petits...”
Zut, du coup, regard de colère. Sa fierté se réveille. Elle veut à tout prix que je sois SATISFAIT de son jouet. Elle essaie et essaie encore. Et finit par comprendre comment ça marche (Rappel : A PARTIR DE DEUX ANS).
Et me lance avec un grand sourire : “il fonctionne très bien ce jeu DES QU'ON A COMPRIS COMMENT IL MARCHAIT”
Sous entendu :“toi pauvre andouille qui te plaint, t'aurais mieux fait de réflechir avant”.
Je lance ma dernière carte : “Oui mais le problème c'est que ça fonctionne une fois sur trois en moyenne”.
Elle essaie d'appuyer sur la touche. Zut, ça marche. Encore, ça remarche. (ce jeu me maudirait il ???).
Je vois le petit sourire satisfait se dessiner lentement sur ta tête.ZUUUUUUT ! Il va quand même pas fonctionner maintenant alors qu'entre les mains de ma pauvre fille hier, il ne voulait rien savoir !!!
Elle s'apprête à me lancer l'attaque final quand...
Eh eh..
Le jeu se coince. Comme chez moi.
Je la regarde, petit sourire ironique :
“Vous voyez, je vous l'avez dit : ça ne marche pas” - sous entendu : GROSSE POUFF....., si tu m'avais écouté, tu aurais économisé un QUART D'HEURE. Et à moi aussi.“
Enervée, visiblement vexée (eh eh), elle remballe le jouet prestement dans la boite.
”Ouais, c'est pas génial.... Je vous fait un bon d'achat ?“
GAGNE !
Quant à toi Père Noël, tu ferais mieux de filer avant que je t'étrangle avec ta hotte.
Et pis Zut.
Bon Noël à tous tiens.
Mais je me soigne
Je fais ce que je peux, mais souvent cela reprend le dessus : je garde de l'adolescence une grande timidité. Pourtant à plus de 30 ans et avec une profession où je cotoie quotidiennement des tas de gens, où je suis obligé de parler en public, défendre mon opinion, bref m'exposer et prendre des risques... C'est comme si il y avait deux moi : l'un professionnel, semble-t-il à l'aise (quand on me dit “tu semblais à l'aise tout à l'heure quand tu as présenté ton exposé !”, ca me scotche... J'avais tellement en moi l'impression de cafouiller, hésiter, trembloter...). Et un autre moi, je dirai plus perso, plus social où je n'arrive pas à aller au devant des autres.
Exemple number one : faire la conversation. Impossible. Je sais pas. Et plus j'en deviens conscient, par exemple durant une soirée, et plus ça me bloque. Je ne trouve plus rien d'intéressant à dire. J'admire ceux qui savent parler de tout et de rien. Car je ne suis pas bête (ouf), dès qu'un sujet est un tant soit peu lancé, je sais rebondir, je sais discuter. Mais tout seul... Enfin... Je n'y arrive pas.
Exemple number two : si j'arrive à un endroit où je ne connais presque personne, je me bloque. A l'idée de devoir me présenter, me sentir jauger par des dizaines de nouveaux yeux, je ne peux pas... Et puis j'ai l'impression que discuter avec des personnes que peut être je ne reverrais jamais de ma vie, c'est d'un certain coté inutile. C'est con. Un peu misanthrope en plus. Et j'en suis bien conscient c'est ça le pire. Je sais que c'est dans les rencontres que l'on s'enrichit, que l'on apprend le plus...
Enfin bref. Je me soigne. Car je suis beaucoup plus à l'aise que durant mon adolescence. Mais c'est comme si ce “nouveau moi” ne recouvrait que l'ancien moi. Car derrière la façade, toujours les mêmes peurs, les mêmes angoisses. Mon nouveau moi n'est qu'une carapace fragile. Et je suis seul à le savoir. C'est ça qui fait peur quelques fois...
Création
Et voilà. Je crée. Un bel espace de parole. Rien que pour moi. Ca va être sympa de venir ici pour dire ce que j'ai à dire (et que je ne peux pas dire par ailleurs). Avec plein de yeux anonymes...Ouarrghhh... Quelle pression. Non, je plaisante, mais faire le premier article d'un blog, je vous assure, c'est pas hyper-facile. On va dire que c'était un échauffement... Pfff...Pffff C'est vachement physique d'ailleurs...Pffff... Bon arrêtons, l'échauffement, moi qui fait du sport 0,23 fois dans l'année, c'est pas le moment de me casser quelque chose. Revenons à plus beau : la Création (notez le “C”).
Donc je crée. Donc j'existe. Ah ben tiens, en voilà une journée qu'elle commence bien.