22.12.08

Vacances

Je suis en vacances...
Le rythme de travail des semaines précédents, chargé à bloc, fait que je n'arrive toujours pas à décompresser. Je pense au boulot, je me sens toujours tendu, je sais, c'est nul, mais j'y peux rien, il va falloir quelques jours pour que la pression retombe !
Les cartons, les menus travaux dans l'ancien appartement m'attendent, je connais donc déjà le programme de mes futurs vacances ... !
J'ai hâte de me poser dans mes nouveaux murs, me poser au sens propre et au figuré. Une pause, un répit, souffler.

Des amis, proches ou moins proches, me manquent...Comme dans toute période chargée de ma vie, j'ai toujours un foutu sentiment de solitude prêt à s'abattre sur moi . J'ai beau être toujours très entouré, quand je stresse, je me sens seul. Il faut dire que j'en parle tellement peu aux autres. A force de dire "tout va bien", "je gère", il y a un tel décalage entre ce que je ressens et ce que j'en dis, que ca me donne l'impression de m'éloigner des autres, de ne plus être en phase.
Ouais, je suis super compliqué comme garçon.

Résolution 2009 Number Ouane : un peu plus de simplicité dans le crâne. Ca serait le top vraiment !

14.12.08

Déménager

Au départ, c'est une bonne nouvelle : enfin ! une maison, suffisamment grande pour la famille, belle, vaste.... Tout ce qu'il faut pour être enfin au mieux !
Mais je ne peux m'empêcher de penser, trop penser... Déménagement, un mot qui ne m'évoque pas que de bons souvenirs et finalement, remontent encore des vieux souvenirs lorsque je pense à cela.

Sept ans. Mes parents viennent de décider de divorcer. Mon père s'en va chez sa nouvelle femme. Ma mère se retrouve seule, avec deux enfants, sans travail, dans un département loin de toute sa famille.
Déménager. Dans la hâte. Ne pas vraiment savoir où on va , ce qu'on va devenir.
Souvenir de moi dans le camion de déménagement qui nous emmene dans un autre département, tous les meubles à l'arrière.
Plus de père, plus de maison.
On s'en va.

Et pas de maison non plus à l'arrivée, hébergés tous les trois, moi, ma soeur et ma mère dans une petite chambre, dans la maison de ma tante. A l'étroit, mais déjà quelque part ..
Ma mère qui trouve un petit boulot. Alors, déménager encore, dans un immeuble d'un quartier sensible de la ville..Mais quand on a pas de sous, pas de quoi faire les difficiles.
Mais là, je ne vois pas le déménagement...Je suis hospitalisé plus ou moins dans l'urgence pour un problème rénal. Dans la grande ville , loin de ma mère... Presque un mois d'hopital, peu de de visites, ma mère est loin, pas de voiture, les aller-retours en train coutent chers.. ...
Seul...Plus de repères, la sensation d'être abandonné...

Déménagements..
Voilà pourquoi, alors que cette nouvelle ne devrait être que de la joie, j'ai cette petite tristesse qui reste au fond de moi.
Voilà pourquoi déménager m'apparaît comme une tâche insurmontable.
Voilà pourquoi je stresse, je passe de la joie au spleen...

J'ai hâte que ce moment soit fini, me retrouver dans un "chez moi" qui soit longtemps un chez moi, plus la force de trouver de nouveaux repères. Juste envie de calme.
Poser mes bagages.
Me poser.

4.12.08

La période du Non

Un, vous prenez un boulot où il était déjà difficile en temps normal de tout boucler.
Deux, vous prenez votre collègue qui part en congés maternités.
Trois, vous prenez la direction qui ne juge pas utile de la remplacer durant son absence.

Au total, vous me trouvez moi à gérer ce qu'il y a à gérer à deux habituellement.

Alors oui, c'est le chantier, le téléphone sonne de tout coté, les demandes pleuvent... Mais d'un autre côté, je suis bien obligé de dire "non" à certaines choses aussi.
Et là, pour moi qui d'habitude ai du mal à refuser...Finalement, qu'est ce que c'est jouissif de dire "Non"... Aie aie aie, ça fait du bien !
Alors attention, je dis non à juste titre, je ne m'amuse pas à embêter mon monde. Mais quand même, j'en tire un petit plaisir pas désagréable qui me pousse à me dire qu'au retour de ma collègue, il faudra continuer à ne pas être trop gentil avec tout le monde...

Alors oui, au niveau psychologique, la période du "Non", chez l'enfant, c'est plutôt autour de deux ans... Voilà qu'il me faut attendre 37 ans pour y arriver, non mais, je suis un peu un demeuré de l'opposition, un attardé de l'affirmation, un déficient de la négation.

Tout ça pour dire qu'au milieu de cette période qui s'annonce très chargée au niveau boulot, je tiens pour l'instant plutôt bien le choc. Je fais ce que je peux, et j'arrive à ne pas culpabiliser de partir du boulot avec des choses non faites (sentiment nouveau pour moi là aussi !)

Promis, je continue de faire des efforts, et je vous tiens au courant...

24.11.08

Take it easy

Tout est toujours plus simple en musique...



Découvrez Mika!

10.10.08

De l'Amitié

[...] Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu’accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s’entretiennent. En l’amitié de quoi je parle, elles se mêlent et se confondent l’une en l’autre, d’un mélange si universel qu’elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant: «Parce que c’était lui, parce que c’était moi.»

Il y a, au-delà de tout mon discours, et de ce que j’en puis dire particulièrement, je ne sais quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être vus [...]

Michel de Montaigne - Essais

7.10.08

ca fait mal d'être sage...



L’infâme personnage s’approche de moi. Sous son masque, je devine un sourire sadique. Je le sais, ce triste sire n’a qu’un bonheur, voir les gens trembler, à sa merci et à celle de ses horribles instruments de torture.
Il prend son atroce tenaille et m’ouvre la bouche de force. Je sens son odeur fétide, il tire, il tire, et une douleur envahit ma bouche, le sang gicle, la dent sort, je hurle, je…

Je me réveille…. Ouf…. Fin du cauchemar…

Mais en vrai, malheureusement, c’est ce matin que je vais me faire enlever deux dents de sagesse. Je vous jure, j’ai peur. Si, si, un grand gaillard comme moi, si c’est pas malheureux.
Mais j’ai des antécédents, j’ai mes raisons.

J’avais une quinzaine d’années et ma mère m’avait emmené voir SON dentiste. Recommandé par maman, chaudement.
Je me souviens vaguement d’un type assez peu aimable, pressé, un peu agacé. Moi j’avais quinze ans, un peu la trouille, et lui ne faisait rien, mais rien pour me mettre à l’aise. Je le sentais agacé, énervé, et cela ne faisait que faire augmenter ma peur.
Et ca a commencé à l’anesthésie. Avec sa seringue, il semblait avoir du mal à insérer l’aiguilles entre mes dents. Il poussait, soufflait, s’agaçait. Et moi je sentais la peur monter !
Quand soudain, à force d’énervement, j’entends un drôle de bruit dans ma bouche. « Crac »…
« Ne bougez pas, me dit il, j’ai cassé l’aiguille dans votre gencive »….
Quoiiiiiiiiiiiiiii ?????.....
Alors là je me liquéfie sur place…. Il enlève le bout d’aiguille et me dit « on va faire sans anesthésie, vous me serrez le bras si vous avez trop mal ».
Et ce con (oui j’ai dit con), me fraise la dent, j’ai mal, je serre le bras, une fois, deux fois, dix fois…Et à chaque fois, il continue en me disant « un peu de courage, c’est bientôt fini ! ».

Je suis ressorti décomposé…Douloureux… Et je ne suis jamais retourné le voir alors qu’il m’avait mis un plombage temporaire…


Alors depuis, hein, les dentistes et moi, c’est une histoire pas tranquille. Toujours la trouille.
Autant dire qu’il y a un an, quand ma dentiste m’a dit de prendre rendez vous chez un stomatologue pour me faire enlever deux dents de sagesse, je me suis pas précipité. J’ai même jeté son courrier… Voulait pas y aller !!!!
Mais voilà, il y a quelques mois, douleurs à la gencive, je retourne chez la dentiste. Qui à juste raison m’engueule un peu en me disant que ça vient de mes dents de sagesse que je n’ai toujours pas fait enlevé. La mort dans l’âme, cette fois, je prends rendez vous.

Bref, c’était hier matin et ça c’est plutôt mieux passé que je ne l’imaginais.
Une bonne anesthésie locale (il a mis le paquet, mais je préfère ça !), je sentais plus ma lèvre et toute ma joue droite.
Et l’extraction des deux dents s’est faite en deux temps, trois mouvements. Dix minutes montre en main pour les deux dents, pas une douleur, nickel.
Merci monsieur le stomato, vous m’avez réconcilié avec la profession !

Par contre, quand l’anesthésie s’est estompé, putain de sa mère, ca fait mal !!!
Je ne sais pas si vous avez déjà senti la douleur fulgurante que ça fait lorsque sur une carie, on se fait un chaud ou froid avec une boisson. Ca fait une douleur aigue et fulgurante.
Ben là c’était ça. Mais toute la journée !

Bon voilà, je ne suis pas mort, c’est fait, je suis tranquille. Une bonne chose de faite. OUF !!!

I did it, yeah !!!!

6.9.08

La maman et la putain

Un film avant gardiste des années 70... Un dialogue surréaliste.
Un groupe, diabologum, qui dans les années 90 mets en musique ce monologue d'antologie...

Quand la musique colle exactement au texte.
Un texte dont on ne sait pas comment le prendre à la première écoute. Il choque. Il met mal à l'aise. Il émeut...

Le sexe est il la plus belle chose ou peut il être la plus laide....




Diabologum - La maman et la putain

29.8.08

Reprise des hostilités

Je crois que j'ai envie de reprendre plus régulièrement ce blog. Je viens de relire quelques vieilles entrées et je me suis dit que, zut, quand même, ça m'étais bien utile d'écrire des choses ici.
Si je ne le fais plus, c'est beaucoup par fainéantise je crois.
Et puis aussi, que je ne sais plus qui me lit toujours, qui passe ici. Je sais qu'on écrit pas un journal pour les autres. Mais un blog, quand même, si, un peu, voire beaucoup.
Je serai curieux de savoir qui passe toujours ici. Peut être plus personne, qui sait.

En tout cas, l'envie de réécrire est là, j'espère qu'elle ne me lâchera pas.

A bientôt

22.8.08

Je ne t'ai pas dit assez


3.8.08

Chris Garneau - Relief

Tiré de l'excellent album "Music for Tourists", Chris Garneau en vidéo pour cette session confidentielle et intimiste...
Beauté et simplicité savent aussi se conjuguer quelques fois...




Chris Garneau - Relief
Music for Tourists