9.1.05

Fatigué




Un peu...Beaucoup...
Mais demain, il va bien falloir travailler

8.1.05

Burn-out Syndrom

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Je me suis souvent fait la réflexion que je ne ferai pas ce métier là toute ma vie... Je me disais qu'un jour ou l'autre, je passerai à autre, quand j'en aurai marre.
Et bien ca y est. C'est aujourd'hui.

Sauf que, manque de bol, si mon ras-le-bol est bien objectivé, je n'ai AUCUNE idée de ce à quoi je pourrais être bon pour faire autre chose. Pour parler plus clairement, je ne me vois aucune autre compétences particulières qui pourrait m'emmener vers d'autres rivages professionnels...

Mais j'avoue que oui, c'est le ras-le-bol. Plus que ça, la lassitude. Aider les autres, c'est bien. Mais lorsqu'on dans son travail d'aide aux autres, on est emmerdé par des tas de soucis hiérarchiques ou administratifs, c'est pénible. Quand personne ne veut reconnaitre la spécificité de votre travail. Quand personne ne semble s'apercevoir de tout ce que vous avez pu accomplir.
Soyons clair. Ma vraie récompense, c'est d'apporter une aide aux gens que j'ai en face de moi.
Je ne cours pas après les récompenses, ni les compliments (NB : je suis d'ailleurs très nul quand il s'agit de recevoir un compliment )
Mais sans parler de me décerner une médaille d'or, j'aimerai bien que de temps à autre, un collègue, un responsable me dise juste un “t'as fait du bon boulot là”. Mais non. J'ai quelques fois l'impression de faire des “miracles” pour les gens en face de moi, de faire avancer des situations désespérées...
Et à coté de cela, on vient me faire chier pour un problème d'horaire, de vacances, de conneries quoi.

Ca m'use.... Je ne cours pas après la reconnaissance, mais franchement, travailler sans cela, c'est usant.
Une fois par an, mon chef-de-service-bien-aimé fait le point avec moi et me couvre de compliments style “ je tiens à vous renouveller la grande confiance que j'ai en vous”, “tout le monde est satisfait de votre travail”... Alors quoi ? Ca ne me suffit pas ?
Le problème, c'est que mon chef de service ne sait pas un dixième de ce que peut être mon travail. Par quelques petites phrases qu'il a pu dire de gauche et de droite, je sais pertinemment qu'il ne sait pas réellement ce que je fais jour après jour. Alors ces compliments... C'est très démagogique, mais finalement, ca ne m'aide pas.

Donc envie de passer à autre chose ? Mais quoi ????? A quoi puis-je être bon ???
L'écriture est quelque chose qui me taraude depuis que je suis adolescent. Mais ma nature fainéante me pousse à dire que je serai incapable de tenir un travail d'écriture sur la durée pour aboutir à un livre.
Pourtant, je sais au fond de moi que je serai capable d'écrire. Des nouvelles, un roman, un essai. Je ne sais pas. Depuis que je suis ado, j'écris tout le temps. Déjà au lycée, j'écrivais des petites histoires inspirés des élèves de la classe, des conneries, des fictions, pour faire rire. Ensuite ça été la période poésie. Puis maintenant le blog.
J'ai toujours écris... J'aimerai bien aller plus loin.
Mais y arriverai-je ? Peut être mon sentiment d'incompétence se réveille-t-il aussi...
Pour l'instant, j'en suis là de mes réflexions.

Affaire à suivre...

2.1.05

Un peu de tolérance en 2005 ?

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Article lu sur le Web (mais dont j'ai perdu le lien exact...OOOPS..)...

Récemment une célèbre animatrice radio états-unienne fit remarquer que l’homosexualité est une perversion. “C’est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 : ”Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination“.
C’est clair, non ?
La Bible le dit. Un point c’est tout”, affirma-t-elle.

Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre ouverte qui disait :
“Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la Loi de Dieu. J’apprends beaucoup à l’écoute de votre programme et j’essaie d’en faire profiter tout le monde. Mais j’aurais besoin de conseils quant à d’autres lois bibliques.

Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante, tel que c’est indiqué dans le livre de l’Exode, chapitre 21, verset 7. A votre avis, quel serait le meilleur prix ?

Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu’ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable aux mexicains, mais pas aux canadiens. Pourriez-vous m’éclairer sur ce point ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas posséder des esclaves canadiens ?

Je sais que je ne suis autorisé à toucher aucune femme durant sa période menstruelle, comme l’ordonne le Lévitique, chapitre 18, verset 19. Comment puis-je savoir si elles le sont ou non ? J’ai essayé de le leur demander, mais de nombreuses femmes sont réservées ou se sentent offensées.

J’ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L’Exode, chapitre 35, verset 2, dit clairement qu’il doit être condamné à mort. Je suis obligé de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question gênante qu’une quelconque manière ?

Autre chose : le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu’on ne peut pas s’approcher de l’autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J’ai besoin de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ? Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?

Un dernier conseil.
Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique, chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents dans le même champ, de même que sa femme qui porte des vêtements faits de différents tissus, coton et polyester. De plus, il passe ses journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d’aller jusqu’au bout de la procédure embarassante de réunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le Lévitique, chapitre 24, verset 10 à 16 ?
On ne pourrait pas plutôt les brûler vifs au cours d’une réunion familiale privée, comme ça se fait avec ceux qui dorment avec des parents proches, tel qu’il est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14 ?

Je me confie pleinement à votre aide.
Merci de nous rappeler que la parole de Dieu est éternelle et immuable. Un point c’est tout.”