7.8.06

Desperatly seeking me

Je furetais tout à l'heure sur le site de ma ville, à la recherche d'ateliers d'écriture.
Ce n'est pas tant la technique que je cherche (oui je sais, ça fait pas modeste, je m'en explique ensuite), mais surtout l'impulsion.
D'abord, je crois qu'apprendre à écrire sur des thèmes imposées, avec des styles imposées permettra de débloquer quelque chose chez moi, ce petit déclic, le fait de laisser aller les idées et ne plus les retenir. Ecrire dans un carcan imposé a toujours été plus facile pour moi car j'ai moins l'impression de me jeter complètement dans l'inconnu, il y a un cadre. C'est comme si je pouvais dire "eh oh c'est pas tout à fait moi qui parle, hein, ce n'est que le thème qu'on m'a donné".
Et oui, le regard de l'autre me fait toujours peur !
Mais par ex, au collège puis au lycée, les rédactions, dissertations, ne m'ont pas bloqués, car je me sentais protégé par le thème imposé.

Donc un atelier me permettra, surement, sous couvert d'un thème, d'avoir une écriture tout de même un plus libérée, plus fluide.
Et puis m'apprendra à supporter le regard et le jugement de l'autre, qui me bloquent encore de trop.

Je reviens deux secondes à ce que je disais plus haut (que ce n'est pas la technique que je cherche) : ce n'est pas que je suis imbu de moi même, j'ai encore bcp à apprendre sur les techniques d'écriture et le style, c'est sur. Mais ce n'est pas ça le gros probleme, c'est réellement l'impulsion que je n'arrive pas à trouver.

Comme je l'ai déjà dit, j'ai presque le problème inverse de bcp de gens : la plupart ont une histoire, une idée et peinent pour l'écrire, car écrire n'est pas naturel, ou pas aisé pour eux.
Moi c'est l'inverse : j'ai toujours passé ma vie à écrire, des bouts de trucs ou de machins, sérieux, poétiques, rigolos, des poémes, des histoires, des bouts de romans, des bouts de prose : écrire ça va. C'est qqchose que j'ai profondemment en moi.
La grande question pour moi, c'est : j'ai besoin d'écrire, mais écrire quoi.
Parce que écrire c'est se dévoiler un peu et je bloque toujours là dessus.

Voilà la fin de mes réflexions (très pénibles parce que tournant en rond). Mais bon, c'est mon blog, et ça me fait du bien de mettre mes coupages de cheveux en quatre par écrit.

Sinon, ce matin, reprise du boulot. Bizarrement, très heureux d'y être, assez motivé, me suis levé de bonne humeur.
C'est dans ces jours là bien entendu que je suis meilleur à ce que je fais, et je le ressens réellement.
Je dois être à 20% des mes capacités les jours où je me traîne au boulot... C'est terrible quand même.