28.7.06

Toujours pas

Il faudrait un peu de force.
Parce que la lassitude s'immisce, s'étend et m'étreint.
Il faudrait un peu de force.

Il faudrait un peu de courage.
Retrousser ses manches et commencer. Par quelque chose, n'importe quoi.
Mais commencer. Par un peu de courage.

Il faudrait un peu de confiance.
Parce que si l'on a pas confiance en ses forces, on n'a pas le courage non plus.
Et on se retrouve là, souhaitant force, courage et confiance et attendant que tout tombe du ciel.

Mais bien sur, rien ne vient. L'attente est quelques fois mauvaise conseillère.
Il faudrait se lancer, foncer. Tant pis pour les risques, les échecs, les erreurs.
Foncer, en avant, tout droit.
Mais la peur est pire que tout. La peur de sa petite voix te fait apercevoir ce que tu risques.
La peur te pointe tes défaillances, tes failles.
Et tu sais que stagner est difficile, mais qu'échouer te renverrais à ta plus grande peur : celle de ne pas y arriver.

Il faudrait croire. Parce que croire permet de lever tous les obstacles.
Croire en quelque chose, un dieu, une cause. Croire en moi déjà.
Il faudrait arrêter de pointer les obstacles, ressasser les peines du passé, oublier l'enfance.
Que je ne suis pas si nul, mais que c'est d'autres qui l'ont pensé, montré. Que je vaux plus que ce qu'ils croit, que ce que je crois.

Croire. Croire que c'est possible.
Le pire c'est que je sais que c'est possible. Mais j'ai tellement peur de ne pas y arriver, d'échouer, peur de ce qu'on dira de moi, de ce que JE dirai de moi.

Possible, oui. Mais il me faudrait être fort, courageux et confiant.
Puisque je crois mais que je ne fais pas.


Non aujourd'hui encore, je n'ai rien écrit.
Rien. Je ne me suis pas lancé.
Et pourtant.
Des bouts de phrases, des débuts de choses, des paragraphes passent dans ma tête. Des chapitres s'écrivent tout seuls lorsque je me prends à rêver un peu éveillé.
Il suffirait d'un rien. D'avoir moins de contrôle sur ce qui est là, tout près de la surface. Accepter de lâcher prise.
Qu'une porte s'ouvre, qu'un verrou saute.
Que j'accepte de lâcher ce qui est en moi et de le coucher sur papier. Que j'accepte de l'exposer.
Que j'accepte de me mettre à nu.


Alors, quand ?

2 Comments:

At 7:10 PM, Anonymous Anonyme said...

Il y a pourtant en toi "cette" nécessité.
Alors fais-le. Et réfléchis moins.

*Gemini Hirek

 
At 9:07 PM, Blogger remboy said...

"Réflechis moins"

Ah mon cher Hirek, tu résumes là toute ma vie !
Et je parle très sérieusement en plus...!

J'aimerai bien mettre le mode "réflexion qui mènent à rien" sur off. Mais j'ai toujours pas réussi...

 

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