27.9.05

Ce qui ne nous tue pas...

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Le plus dur semble passé. Enfin je croise les doigts. J'arrête le rythme de dingue entre enfants, boulot, hosto, inquiétude et stress.
J'ai enfin l'aide tant attendue. Je peux enfin aller bosser à heures normales. Tout le monde peut se poser un peu à la maison et reprendre un rythme un peu près normal.
Je suis épuisé... Plutôt nerveusement que physiquement. Mais difficile de devoir toujours faire face. Heureusement que les choses se tassent doucement.

Bizarrement, reprendre le travail après le stress et le rythme de fou de ces quinze derniers jours me semble presque facile. Pourtant je ne chôme pas, mais le rythme standard m'apparaît maintenant tellement reposant à côté de ce que j'ai vécu. Comme quoi on peut tout relativiser. Surtout, je me dis que lorsqu'on affronte dans sa vie des problèmes, plus ou moins grave, on en ressort finalement plus fort. On a appris quelque chose. On relativise d'avantage.
Je crois très fort que celui qui n'a jamais rien affronté et a toujours vécu une petite vie tranquille ne saura pas affronter les aléas qui peuvent se présenter.
Je ne prétend pas avoir eu une vie à la Zola, mais quand même, je m'aperçois que les choses pour lesquelles on pouvaient s'inquiéter deviennent tellement infimes quand on vécu pire auparavant.
Je comprends le peu de soutien que j'ai reçu, surtout dans mon travail, le manque de compréhension de mes collègues quant à mon rythme de fou de ces deux semaines : elles n'ont pas d'enfant, pas pour certaine de vie de couple. Qu'elles à gérer. Comment se représenter les galères que j'ai traversé ? Comment se mettre à la place de l'autre ?

Oui, alors peut être, peut être que je ressors un peu plus fort de tout cela. Fatigué mais grandi. Mais je n'ai pas envie d'apprendre comme ça tout le temps, non.
C'est trop fatigant et je ne tiendrai pas.