23.8.05

Another Day

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Je ne sais pas pourquoi quelques fois il y a des choses fortes qui se créent comme cela. Moi je suis tombé en amour avec la voix de Liz Fraser, ex égérie des Cocteau Twins.
Découverte un peu par hasard dans les années 90, je ne sais par quelle mystère sa voix me touche, me donne de l'émotion, dans quelque chose de profondément spirituel. Comme si on partageait je ne sais quoi de commun.
Quel mystère que la musique. Le langage est quelque chose de puissant, mais pour moi, la musique est un langage magique en ce sens qu'il semble parler à l'âme directement.

Or donc, j'ai découvert il y a quelques temps une chanson toute simple de Liz Fraser que je ne connaissais pas auparavant. J'en parle ici car cette chanson me hante, reste fixé en moi et, plus que la chanson, les émotions liées sont là avec moi. La musique me touche, ces cordes, la voix, fragile et forte à la fois, les paroles, belles et tristes.
La première écoute m'a intrigué mais sans plus, car son inhabituel pour moi. Et au fur et à mesure des écoutes, j'ai comme été happé par tout ce qui dégage de ce petit bout de musique.
Voilà c'est tout. Juste comme un post-it pour moi pour me dire qu'en août 2005 j'étais hanté par cette voix et cette chanson.

Another Day. Liz Fraser in It'll end in tears - This Mortal Coil
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Another Day


The kettle's on, the sun has gone, another day
She offers me, Tibetan tea, on a flower tray
She's at the door, she's want's to score, she really needs to say:
'I once loved you a long time ago, you know
Where the winds own forget-me-nots blow, you know
But I couldn't let myself go
Not knowing what on earth there was to know
But I wish that I had, 'cause it makes me so sad
that I never had one of your children.'
Across the room, inside a tomb, a chance is waxed and waned

The night is young, why are we so hung-up, in each other's chains
I must take her, I must make her, while the dove domains
See the juice run as she flies
Run my wings under her sighs
As the flames of eternity rise
To lick us with the first born lash of dawn
Oh really my dear, I can't see what we fear
With ourselves, sat here between us
And at the door, we can't say more, than just another day
Without a sound, I turn around, and I walk away