15.7.05

Retraite



Voilà, demain ce sont les vacances.
Depuis le temps que je rêve de calme, de repos, de retraite monastique...
L'idée de le retraite monastique me passe dans la tête quelques fois : me retrouver seul, une semaine par exemple, faire le vide, réfléchir, lire, écrire...
Puis je me dis que la réflexion sur soi même, c'est sans doute utile, mais putain, qu'est ce que ça doit être chiant. Et je suis sur que dans les monastères, y'a pas l'option jaccuzi. Pas Canal Sat. Et même si ca ne se dit pas assez, j'ose briser le tabou : il faut bien le dire, mais les animations de soirées dans les monastères sont mornes ! Lecture silencieuse, épluchage de patates, nettoyage de réfectoire,...Ca manque de peps,franchement.
Donc, l'idée, et seulement l'idée peut me tenter. Surtout le concept d'une semaine de silence...Ahhhhhhh.....

Bref. Je ne ferais pas de retraite dans ma cellule monastique. Je partirai. En famille. Demain. Goûter la douceur Angevine (j'espère que ce n'est pas un mythe).
Mais déjà ça sera le bienvenu.
Comme d'habitude pendant les vacances, je ferai une intoxication à haute dose de lecture. J'avoue qu'en semaine, le soir, je suis souvent crevé, et même si certains livres me tente, je préfère m'abrutir devant la télé plutôt que tourner les pages. Ou pire, certains soirs je m'abrutis devant l'ordinateur. Pour faire un blog. Franchement, c'est pathétique hein. Faire un blog alors que je pourrai soigner mon intellect à coup de Barbara Cartland, des mémoires de Lorie, ou du dernier Manuel de Rhétorique Socratique Comparée de Genevieve de Fontenay.

J'espère vous revenir en forme. Psychologique s'entend. Prêt à repartir vers de nouvelles aventures professionnelles.
Hier soir, ai relu (me sens déjà en vacances) d'une traite dans la soirée "Hygiène de l'Assassin" de A.Nothomb. Je cherchais quoi emporter comme livre, je retombe sur celui là et me voilà couché tard pour n'avoir pas pu en décrocher.
J'avoue ne pas aimer des romans des dernières années faits par Nothomb, ni aimer le personnage. De tout ce que j'ai lu, ne trouve grâce à mes yeux que "Hygiène de l'Assassin". Et hier encore, en le relisant, je jubilais. J'ai rarement lu des dialogues aussi joussifs, une joute verbale pleine de verve, d'esprit.

Pour l'heure, faisons les bagages. Préparons la voiture.
Pour les éventuels lecteurs de région parisienne, venez à mon secours demain entre 10h et 12h : Bison Futé me prédit de gros embouteillages. Amenez moi de quoi boire/lire/manger/m'occuper. Merci d'avance
Et à dans quinze jours...