22.8.05




Toujours tout seul au boulot cette semaine. Enfin quand je dis tout seul, c'est sans mes collègues habituels. La journée passe lentement, malgré le travail qui est là. Mais pas l'occasion d'aller prendre un café, de discuter des dossiers, de demander de l'aide... Une journée assez morne, on peut dire, en attendant le retour à la maison.

Questions familiales sur une nouvelle maison. Que choisir, où choisir, à quel prix. Les prix du marché ne nous permettent visiblement pas de trouver exactement ce que l'on souhaiterait. Il va donc falloir faire des compromis. Mais lesquels ? La superficie ? L'éloignement ? Les travaux éventuels ? Surtout peur de faire une connerie, qui engage pour des années et des années.

Lu dans un vieux "Psychologie Magazine" qui trainaît dans une salle d'attente un texte de je-ne-sais-plus-qui sur le bonheur.
Qui analysait notre croyance dans le bonheur et le fait que la vie est belle. Qui disait que c'est cela que nous essayons de transmettre à nos enfants, l'envie de vivre, le fait de croire que la vie est belle. Alors que nous, adultes, savont très bien au fond qu'elle n'est pas si belle que cela. Mais nous continuons quand même à maintenir ce rêve là d'une vie qui puisse être belle. C'est un mensonge que l'on se transmet de génération en génération, parce que l'on a sans doute envie de croire que nos enfants seront heureux.
Alors ils croient à cette perspective là jusqu'au moment où ils s'apercoivent que les adultes ont mentis, que la vie n'est pas si belle, et pire que tout, qu'ils le savaient.

Je ne sais pas pourquoi ce texte a résonné profondemment en moi. Je regrette de ne pas avoir volé, déchiré ou autre le magazine. J'aurai bien aimé le relire et avoir les références de l'auteur pour approfondir un peu plus.
C'est une question que je ne m'étais jamais posé comme cela. C'est vrai que j'essaie de croire et de véhiculer cette idée que la vie est belle et que le bonheur existe. Mais au fond, est-ce que j'y crois vraiment ou bien est-ce que je fais semblant d'y croire ? J'avoue que ca m'a ébranlé et j'aimerai bien savoir pourquoi.

2 Comments:

At 3:14 PM, Anonymous Anonyme said...

En voilà un post bien déprimant dis moi. Il est temps que tes collègues reviennent de vacances! Ce n'est pas parce que la vie est compliquée qu'elle n'est pas belle hein? Tout dépend de ton état d'esprit du moment. C'est lui qui décidera si ta vie est belle ou pas pour une situation similaire. C'est la façon de regarder le verre à moitié vide/plein en quelques sorte. A ta place, je serais content de pouvoir choisir une nouvelle maison. C'est stressant, mais quel challenge intéressant! Dis toi qu'un heureux événement t'y pousse. Et que beaucoup n'ont même pas la possibilité d'envisager d'acheter une maison en France, pays où il fait bon vivre (sisi!).

 
At 5:02 PM, Anonymous Anonyme said...

C'est justement ce que je me dis depuis des années (en même temps, je suis la fille la plus pessimiste du monde) : est-ce que ça servirait à quelque chose que j'aie des enfants, si c'est pour les élever tout en sachant qu'ils vivront la même chose que nous ? Le monde actuel ne me satisfait pas, il me dégoute même parfois. En même temps, j'ai conscience de vivre dans un pays qui n'est pas si terrible comparé à certains autres, mais c'est comme ça, je ne trouve pas vraiment ma place ici.

 

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